C’était les Imaginales 2019

A Épinal, du 22 au 26 Mai dernier s’est déroulé le 18ème festival des imaginales, dédié aux mondes imaginaires.

imaginales-2019

Évidemment, par pure conscience professionnelle, dans le but d’enrichir et de propager la culture SF et pour faire les groupies devant les auteurs présents, l’ensemble du Comité Science-fiction, Fantastique et Fantasy des Bibliothèques de la Ville de Paris s’y est rendu. Des représentants-es de Marguerite Duras, Hélène Berr, Couronnes, La Canopée, Rainer Maria Rilke et Sorbier, mais aussi votre fournisseur SF local de Louise Michel…

Le réseau parisien était donc fièrement représenté, pour glaner de l’info, mais aussi échanger avec auteurs et éditeurs sur notre travail et leur communiquer vos retours, chers lecteurs-trices, dont nous sommes d’humble transmetteurs-es. Bref, un beau et long programme pour nous.

Les fiers petits Chtulhus, représentant le comité SF de la ville de Paris

Cette année, la majorité des éditeurs avaient fait le déplacement, et le festival recevait la crème des auteurs-trices français-es et étranger-ères pour dédicacer et animer les nombreuses tables rondes proposées. La star était évidemment Alain Damasio, dont les files d’attentes étaient folles, pour échanger un mot avec l’auteur du roman sensation du moment “Les Furtifs” (coup de cœur du comité).

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Mais on a également pu croiser Stéfan Platteau, Patrick K. Dewdney, Manon Fargetton, Paul Béorn, Pierre Pevel, Jean-Philippe Jaworski, Thomas Geha, Estelle Faye, Pierre Bordage et tant, tant d’autres…

Les auteurs étrangers étaient également présents avec Graham Masterton, Peter V Brett ou l’excellent Sam J. Miller, qui nous ont offerts des masterclass extrêmement intéressantes, revenant sur leurs parcours et leurs façons d’approcher le travail d’écriture.

A l’honneur cette année, les pays nordiques, d’une part avec une magnifique expo autour du héros Thorgal, et d’autre part (et surtout) pour des rencontres avec un panel d’auteurs et d’autrices islandais-es, Suédois-es et Finlandais-es. Ces derniers nous ont offert l’une des plus belles tables rondes du festival, pour évoquer le sens de l’imaginaire dans leurs pays respectifs, notamment l’héritage fort des traditions et de l’histoire dans leurs récits.

On a aussi parlé Nature, puisque c’est le thème de la traditionnelle anthologie du festival, écologie, histoire, Game of Thrones (la fin de la série était bien au cœur de nombreuses rencontres), révoltes populaires ou encore collapsologie…

Des rencontres riches de partout, et notamment professionnelles. On a pu échanger entre collègues autour du prix des bibliothécaires, organisé pour la troisième fois, et qui a récompensé cette année l’excellent Calame de Paul Béorn. On a aussi parlé édition avec la nouvelle collection Young Adult de Bragelonne, mais aussi et surtout autour des 15 ans de La Volte, lors d’une rencontre avec son éditeur, Mathias Echenay et un grand nombre de ses auteurs dans la salle. On a aussi pu discuter avec Le Diable Vauvert, avec Critic, l’Atalante, Bragelonne ou encore Les Forges de Vulcain…

Ce qui ressort de ces échanges avec auteurs et éditeurs, c’est à quel point notre rôle, souvent méconnu, est reconnu et apprécié, et à quel point nos retours sur vos avis, chers lecteurs, comptent pour tous les acteurs des littératures de l’imaginaire.

« Les bibliothécaires sauveront le monde. Merci pour ce que vous faites. » Dédicace de Sam J. Miller sur son roman « La cité de l’orque ».

Bon, moins sérieusement, Épinal, c’est aussi un merveilleux moment de détente et de découvertes, avec des cosplays parfois improbables, des expos superbes, du jeu (oui, l’espace jeu du festival n’a jamais désemplis), du cinéma (avant-première du film Tolkien) mais surtout des instants de rires partagés, des envies de lire de partout, des rencontres impromptues…

4 jours fous, donc, dont nous sommes revenus pleins de livres à conseillers et d’anecdotes à partager. Vivement l’année prochaine !

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